Holà les chatons !
Voilà, je l'ai fait, j'ai monté le Mont Ventoux. Dans cet article, je vais vous raconter mon expérience, ce que je recommencerai et ce que je me ferais plus jamais, car on apprend de ses erreurs !
Je trouve que « Marcher, c’est retrouver son instinct primitif, sa place et sa vraie position, son équilibre mental et physique. C’est aller avec soi, sans autre recours que ses jambes et sa tête. Sans autre moteur que celui du cœur, celui du moral. » Jacques Lanzmann
Nous nous sommes tous donnés rendez-vous à la place des cafés en face de l'office de tourisme à Malaucène. Une fois, tout le monde arrivé, nous avons repris la voiture pour se rendre au début de la marche au lieu dit "Les Alazards" sur la commune de Beaumont du Ventoux. Il faillait que l'on soit au sommet à 6h50 dont il a fallu commencer la marche avant minuit ou à minuit maximum.
Le début de la marche a été un peu difficile, c'est-à-dire qu'il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour marché dans la nuit avec une lampe frontale. Et le plus dur, c'est quand une personne du groupe a dit "ça fait seulement 20 minutes que l'on marche" et je me suis dit : il reste encore 4h40 de marche et je suis exténuée, fatiguée et la nuit est faite pour dormir et non pour randonner. Mais je ne pouvais plus faire demi-tour alors j'ai déconnecté mon cerveau et je ne pensais plus qu'à marché, mettre un pas devant l'autre !
En y réfléchissant, nous n'avons pas fait beaucoup de pauses. Durant la montée nous avons du faire trois "grosses" pauses, elles ont durées 5 minutes ! Et puis nous avons fait des mini-pauses histoires de boires 3 gorgées d'eau, de changer de tee-shirt et de repartir.
À 1h30 avant d'arriver au sommet, nous sommes arrivés à un refuge. Ce fameux refuge nous a été décrit par les habitués de cette randonnée à un moins 5 étoiles ! Alors comment dire et comment le décrire ! Il a 4 murs, une cheminée, un banc de pierre et des bidons en guise de chaise. Oui, oui je ne mens pas et nous étions un groupes de 14 personnes… Donc nous avons pu nous reposer et essayer de dormir un peu comme il n'y avait pas beaucoup de places, la majorité du groupe sont restés dehors pour se reposer. Seulement des sangliers sont venus perturber notre sommeil avec leurs cris, mais rien de bien méchant ! Ils ne nous ont pas attaquées, c'est déjà une bonne chose….
Malheureusement pour moi, sur les derniers mètres de l'ascension, je me suis tordue à la cheville dans les petits cailloux… J'étais dégoûtée et j'avais très mal, mais heureusement que mes collègues étaient là pour m'aider et de soutenir, grâce à eux, j'ai pu arriver en haut et je ne les remercierais jamais assez !
Mais la douleur à tout de suite disparu quand le lever de soleil a commencé, un spectacle fantastique et ses couleurs. On oublie tout, les heures de marche, la nuit blanche, les sangliers et on profite juste de cet instant magique. Une telle occasion pour faire de belles photos souvenirs aussi ! Et un réalise que les choses les simples, les plus banales sont merveilleuse quand on s'est comment les regarder.
Une fois, le spectacle finit, j'avais qu'une idée une tête, immortalisé ce souvenir en me prenant en photo avec le panneau "Sommet du Ventoux 1909 m". Ensuite, il a fallu redescendre, c'était une autre histoire avec une cheville un moins ! Heureusement qu'un collègue m'a aidé un trouvé le bon chemin, la bonne pierre stable pour je mette mon pied.
Et la deuxième récompense reste l'arrivée au chalet Liotard pour déguster un bon petit déjeuner salé pour certains et sucré pour d'autres. Un généreux petit déjeuner avec une boisson chaude et un verre de jus d'orange. Psychologiquement ça fait du bien de se poser et de manger. En plus, lorsque nous étions, nous avons eu la chance de voir un berger qui fait avancer son troupeau avec ses chiens.
Pour moi, l'aventure s'est arrêtée là pour moi à cause de ma cheville même s'il restait que 2 heures de marche, une de mes collègues est venue de chercher pour me ramener sur Avignon… Donc la descente s'est fait une voiture pour moi, mais j'aurais ma revanche l'année prochaine ! Je vais réussir à finir cette randonnée, mais c'est comme même une fierté pour moi d'avoir réussi à aller jusqu'en haut.
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